à propos de l'Institut

C’est en 1996 que Monsieur Robert FOUCHET (gestionnaire), Jacques BOURDON (juriste) et Jean-Rodolphe LOPEZ (économiste) créent l’Institut Universitaire Professionnalisé (IUP) où sont délivrés au départ DEUG, licence et Maîtrise en Management Public. En 1998, il reçoit l’habilitation du Ministère de l’éducation nationale et de la recherche pour un DESS de Management public. Celui-ci ouvre avec trois filières : Métiers de la culture, Métiers de l’environnement, Métiers de la santé et du social.

 

Six ans plus tard, en 2004, l’IUP devient une Unité de Formation et de Recherche à part entière : l’Institut de Management Public et Gouvernance Territoriale, au sein de l’Université Paul Cézanne (Aix-Marseille III). Cette dernière regroupait, avant la fusion et la création d’Aix-Marseille Université en 2012, la faculté de droit et science politique, la faculté d’économie appliquée, la faculté des sciences et techniques, l’IAE et l’IUT. La même année, les deux premiers masters professionnels sont habilités à ouvrir ; avec plusieurs parcours : l’un en Management Public, l’autre en Qualité. 

 

Depuis 2006, se succèdent, grâce aux plans quadriennaux de l’Université, les habilitations des formations, de la première année de Licence au Doctorat, permettant à l’IMPGT d’avoir aujourd’hui une offre de formation cohérente et reconnue. 

 

En 2015, Christophe ALAUX, prend la direction de  la Chaire Attractivité et Nouveau Marketing Territorial fondée par Joël Gayet. Cette Chaire universitaire, la seule de ce type en France est donc depuis hébergée au sein de l’IMPGT.

 

L’IMPGT poursuit son évolution, toujours tournée vers le monde professionnel. Alors que certaines formations se sont ouvertes en alternance par le biais de stages, en 2017, un partenariat est signé avec le CFA EPURE Méditerranée pour que les étudiants puissent bénéficier de formations ouvertes en contrat d’apprentissage au sein de l’IMPGT afin de renforcer leur montée en compétences et leur insertion professionnelle.

Le site Saporta dans lequel est installé l'IMPGT à Aix-en-Provence est constitué de deux hôtels particuliers inscrits et classés « Monument Historique ». 

> L’HÔTEL BOYER DE FONSCOLOMBE

Située sur l’ancienne rue de la Grande Horloge, au 21 rue Gaston de Saporta et à deux pas de la cathédrale, la discrète et élégante façade de l’hôtel Boyer de Fonscolombe, la plus longue et la plus horizontale d’Aix, unifie imbrications et juxtapositions architecturales et décoratives réalisées au fil du temps par les propriétaires successifs.

A l’origine de cet hôtel, deux maisons dépendant de l’Archevêché et du Chapitre, qui furent achetées au début du 16e siècle, l’une par un maître boulanger, l’autre par un membre de la famille de Rascas. Un siècle environ plus tard, en 1635 et 1642, le conseiller puis Président au Parlement, Charles Grimaldi-Régusse, les rachète toutes les deux et les fait aménager en une seule demeure. Au début du 18e, ses héritiers vendent la maison aux Forbin La Barben qui la cèderont très vite, dès 1743, à la soeur d’Honoré Boyer de Fonscolombe, riche marchand qui en héritera en 1754, deux ans avant sa mort. Son fils aîné, Léon-Baptiste-Laurent, l’un des plus grands collectionneurs français, poursuivra la modernisation de l’hôtel initiée par les Forbin La Barben. En 1821, l’hôtel passe par héritage aux Saporta qui, un siècle plus tard, le revendront à la famille de Vitrolles. Celle-ci ne l’habitera guère et le louera à divers particuliers et services. C’est en 1950 que cet hôtel est racheté par l’Etat. Il est affecté au Ministère de l’Education Nationale en 1955. En 1989, l’Hôtel est classé Monument Historique dans sa totalité. Au 1er étage, on y installe l’Institut d’Art de l’Université de Provence de 1965 à 1992, alors que le second étage est occupé par l’Institut de Sciences Pénales et Criminologie de l’Université Paul Cézanne, jusqu’en 2001. Dès 2004, c’est l’IMPGT qui l’occupe en totalité.

L’ensemble architectural et les décors datent pour une grande part du 18e siècle. La porte sculptée surmontée des armoiries des Vitrolles ouvre sur un passage couvert amenant à la cour intérieure. L’entrée de l’hôtel dévoile deux colonnes doriques récupérées sur l’ancien forum antique illuminée par un puits de lumière et orné d’une rampe en fer forgé de style Louis XVI, ses dimensions sont remarquables: il s’agit ici du plus grand et du plus prestigieux escalier des hôtels datant de cette époque. On découvre dans les deux étages du bâtiment de nombreux bas-reliefs, gypseries ou décors en stuc qui témoignent de la richesse du lieu ainsi que des activités des témoins privilégiés qui y ont vécu. On remarquera tout particulièrement au premier étage la salle « Pinson-Ziegler » et les décors du plafond à la française. Rodolphe Ziegler, dans les compartiments feints, y a peint les figures allégoriques des Quatre vertus cardinales ainsi que Persée triomphant de Méduse et Athena terrassant le vice. Les deux autres toiles de la salle «Pinson-Ziegler » illustrent le Jugement de Paris, peint par Nicolas Pinson avec : tout d’abord les Noces de la Nymphe Thétis et de Pélé dans le sas, puis dans la salle « Pinson Ziegler », Mercure chargée de porter la pomme à Paris, et enfin Paris choisit Vénus. Enfin, au 18e, siècle ont été ajoutés les six dessus de porte en stuc illustrant L’Histoire de Psyché dans un style délicat, ainsi que la toile en trompe l’oeil représentant Eros peint par Esprit Antoine Gibelin (1739-1813), peintre aixois, ami de la famille Boyer de Fonscolombe. La signature de l’artiste a été découpée.

> L’HÔTEL MAYNIER D’OPPÈDE

Au 23 rue Gaston de Saporta, l’Hôtel Maynier d’Oppède tient son nom d’une ancienne famille de magistrats. On y entre par une double porte en bois sculpté dans le style de la première moitié du règne de Louis XV.

Depuis 1490, l’hôtel particulier faisait partie de cette vieille famille provençale des Maynier d’Oppède. Cette famille donna, de 1507 à 1671 quatre premier Présidents (sur vingt-deux) dont Jean de Maynier. Le bâtiment fut acheté en 1730 par la famille Thomassin de Saint Paul, autres parlementaires, qui le rebâtirent quasi-intégralement. Le monument fait l’objet d’une inscription partielle, d’un classement partiel et d’une protection totale au titre des monuments historiques depuis 1982. Avant 2004 où s’installa l’IMPGT, il fut, en annexe de l’Université d’Aix, une faculté de Lettres de 1846 à 1950.

La façade actuellement visible, aux proportions harmonieuses, date des années 1740-1760 et s’inscrit dans le classicisme provençal. Les fenêtres présentent toutes des mascarons: à visage humain au rez-de-chaussée, et en « relief de colonne » pour les premier et second étages. À partir du premier étage s’élèvent quatre pilastres à refends, délimitant ouvertures jusqu’au troisième étage (où logeaient les domestiques aux 17e et 18e siècles). Les chapiteaux de ces pilastres monumentaux sont dits « composites », car ils ne reproduisent pas le style d’une époque antique en particulier. La porte cochère est dite « en anse de panier », car la pierre (de Bibémus) y est sculptée dans un arrondi plus doux que la plupart de celles d’autres bâtiments environnants. Les boiseries de cette porte sont, comme dans beaucoup d’hôtels particuliers aixois, remarquables: décors de feuillage d’acanthe et coquilles asymétriques, typiques de l’époque Louis XV.

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